
Booster la croissance de la newsletter avec les KPI
- LE TAUX D’OUVREURS ET D’OUVERTURES
Tout d’abord le Taux d’ouvreurs et d’ouvertures. En effet, c’est le premier indicateur à privilégier dans vos analyses car il est le garant de la pérennité de votre activité.
Le taux d’ouvertures correspond au nombre de fois où votre communication sera lue (courrier ouvert). Un destinataire peut donc ouvrir plusieurs fois une même newsletter, ce que comptabilise ce taux d’ouvertures par rapport au nombre d’e-mails envoyés.
Le taux d’ouvreurs est une information plus pertinente, car elle ne comptabilise que la première ouverture de chaque destinataire par rapport au nombre d’e-mails envoyés. Cela est plus intéressant car elle permet de suivre le taux d’actifs en base de données et surtout le niveau de délivrabilité.
La délivrabilité correspond à notre capacité à délivrer un message à un destinataire. A ne pas confondre avec l’aboutissement qui équivaut à notre capacité à délivrer un message en Inbox.
Un taux d’ouvreurs est considéré comme correct à partir de 20% sur les actifs. S’il se situe en deçà, nous pouvons considérer que notre réputation est potentiellement en baisse avec un impact négatif sur notre délivrabilité (arrivée en spam, filtrage antispam sur différents FAI…).
Travaillez votre segmentation, et améliorez vos taux d’ouvertures si vous souhaitez vous constituer une activité rentable et pérenne.
LE TAUX DE CLICS
Le taux de clics est souvent le deuxième indicateur clé après le taux d’ouvertures. Il se réfère au nombre de clics réalisés sur la campagne e-mailing par rapport au nombre de destinataires ayant reçu la communication. Un taux de clic peut être considéré comme bon au-delà des 2 – 3%.
C’est la proportion de destinataires que vous pouvez espérer rediriger sur votre site pour développer vos ventes. A ce stade, votre merchandising, votre offre, vos prix, vos niveaux de stock et l’ergonomie du site devront être optimisés pour exploiter correctement ce trafic qualifié. Attention donc à ne pas décevoir votre audience !
Le taux de cliqueurs correspond quant à lui au nombre de personnes ayant cliqué au moins une fois sur la campagne.
LE TAUX DE RÉACTIVITÉ OU CTR
Le Taux de réactivité ou CTR nous donne une information sur la qualité et la pertinence de votre communication ainsi que votre offre. Elle doit être réalisée en adéquation avec votre profil de base de données et votre segmentation. C’est le ratio entre les cliqueurs et les ouvreurs. Au-delà de 15 – 20 % nous pouvons estimer que votre communication est en accord avec les attentes de votre cible marketing.
Déstockages
Ventes privées
Promotions
Nouveautés
Saint-Valentin…
Elle ne doit pas non plus être trop « segmentante » en ne présentant qu’un type de produits ou qu’une seule catégorie. Vous pouvez faire des focus sur un univers de produits ou une opération spéciale mais sans oublier d’ajouter un rappel sur vos autres catégories.
LE TAUX DE DÉSABONNEMENT
Le Taux de désabonnement est le pourcentage de destinataires qui décident de se désinscrire de votre liste de diffusion. L’objectif est toujours d’avoir un taux de désabonnement le plus bas possible, de préférence inférieur à 1%, pour éviter les répercussions négatives sur votre réputation d’expéditeur. Néanmoins, il est préférable d’avoir des désabonnements plutôt que des plaintes spam ou mises en « courrier indésirable ». Par ailleurs, il est même conseillé de faciliter la désinscription en implémentant un lien dans le header et footer de l’e-mail.
Il est parfaitement normal d’avoir un taux de désinscriptions plus élevés au démarrage d’une activité emailing. C’est ce que l’on appelle une phase d’épuration de la base de données.
Au final, le taux stagnera naturellement en dessous des 0,8% à condition bien entendu, d’adapter vos communications en fonction des attentes de vos clients ainsi que de la pression commerciale.
LES TAUX DE NPAI OU BOUNCES
Les Taux de NPAI ou bounces sont des indicateurs à ne pas négliger. Ils correspondent aux nombres de destinataires dont nous n’avons pas réussi à délivrer notre communication.
Il existe plusieurs types de bounces :
Soft bounces : il s’agit d’erreurs temporaires liées à la boîte de réception du destinataire (par exemple une boîte pleine, autoreply : je suis en vacances…). Cela peut également être un blocage chez un FAI comme hotmail, gmail ou orange par exemple. Dans ce cas, la situation s’avère déjà plus délicate et il sera grand temps de revoir vos bests practices.
Hard bounces : c’est un message d’erreur indiquant que l’adresse email du destinataire est erronée ou inactive. Il est très important de bien éliminer tous les hard bounces de la liste de diffusion pour ne plus les solliciter car ils peuvent provoquer des problèmes de délivrabilité en nuisant gravement à la réputation du serveur d’expédition.
Le taux de NPAI doit être bien en dessous des 1% sur vos envois. Si vous constatez une augmentation anormale de ce taux malgré vos assainissements automatiques ou manuels c’est sûrement parce que votre réputation est en baisse et qu’une blacklist vous empêche de délivrer vos messages